Teasing et gamification : transformer l’attente en engagement

Teasing et gamification : transformer l’attente en engagement

Les marques utilisent une grande variété de techniques pour promouvoir leurs produits, services ou événements. Parmi l’une des stratégies marketing les plus efficaces pour maximiser la portée de sa campagne et l’engagement de sa communauté, on retrouve l’art du teasing. 

Le teasing consiste à piquer la curiosité de son public et lui révéler, petit à petit, une annonce exceptionnelle : le lancement d’un nouveau produit, une collaboration, un évènement, etc.

Mais l’art de créer une campagne teaser efficace n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Elle nécessite non seulement de bien connaître son audience, mais aussi de manier le storytelling et le mystère avec créativité. 

Dans cet article, nous explorons les différentes facettes du teasing et nous vous partageons des conseils concrets pour transformer l’attente de votre communauté en engagement.

Le teasing, c’est quoi ?

Une campagne de teasing fait référence à une série de contenus qui révèlent progressivement des informations sur un événement à venir, un lancement de produit par exemple. Également connues sous le nom de campagnes de pré-lancement, elles consistent à distiller des indices jusqu’au moment fatidique de l’annonce. 

Les indices peuvent être simples ou énigmatiques, encourageant les membres de son audience à décoder le message derrière chaque contenu marketing.

 

L’importance du teasing en marketing

Créer un sentiment d’urgence et d’exclusivité est une technique puissante pour stimuler l’engagement et le taux de conversion de ses campagnes marketing. En faisant passer le message que son offre est non seulement exceptionnelle, mais aussi potentiellement limitée, la marque motive son public à interagir avec son contenu et à se mobiliser à un instant T. 

Cette technique est souvent utilisée dans le marketing d’influence ou les programmes VIP, où les clients ont accès à du contenu, des événements ou des produits exclusifs qui ne sont pas disponibles au grand public. 

En créant un sentiment d’urgence et d’exclusivité, les marques renforcent le lien émotionnel avec leur audience, augmentent la valeur perçue de leur offre, et génèrent un engagement plus élevé. 

La force d’une campagne de teasing, c’est de : 

  • Renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté de la marque. Les clients fidèles sont ​plus susceptibles de décoder les messages partagés dans les teasers, ce qui renforce la relation qu’ils entretiennent avec l’entreprise. 
  • Créer du suspense et donc générer de la curiosité et de l’anticipation autour de l’annonce que va faire la marque.

Encourager les interactions entre clients et avec la marque. Les campagnes de teasing donnent aux membres de la communauté  un sujet sur lequel échanger. C’est donc un bon moyen de générer plus de commentaires ou même d’UGC (le contenu partagé par les utilisateurs). Cette forme de chasse au trésor augmente et les interactions entre la marque et ses clients. Elle instaure aussi des rituels (notamment autour de chaque nouvelle révélation) et encourage une compétition amicale entre les fans.

Nos conseils pour créer un bon teasing en marketing digital

Créer une expérience interactive en ligne via le teasing d’un nouveau produit ou évènement demande une certaine maîtrise des codes du suspense. Voici quelques conseils pour créer un teaser captivant qui tient en haleine son audience, sans lui faire perdre patience.

1. Créer une histoire captivante

Au cœur de chaque campagne de teasing, il y a une histoire que l’on raconte à son audience. Tout commence donc par un récit suffisamment intriguant pour capter l’attention de son public, susciter sa curiosité et créer un sentiment d’urgence et d’enthousiasme.  

Ce récit peut partir d’un besoin que rencontre son public et le travail de réflexion qu’a mené l’entreprise pour le résoudre. Il peut aussi s’agir d’une opportunité hors du commun (profiter d’avantages exclusifs, rencontrer les créateurs de la marque, collaborer avec un influenceur, etc.)

2. Choisir le bon format de teaser

Le format de teasing est crucial car c’est lui qui va permettre de partager ce récit de la manière la plus efficace possible. Il doit non seulement être adapté aux codes du teaser en tant que tel, mais aussi respecter les codes de sa communauté de client. 

Par exemple, les teasers vidéo sont parfaits pour présenter les caractéristiques d’un produit ou raconter une histoire. Les teasers en image seront quant à eux plus efficaces pour garder le mystère et ne pas trop en révéler à son public. 

Néanmoins, le format de teaser le plus efficace reste le jeu marketing, puisqu’il comporte l’élément d’interactivité absolument crucial à ce type de campagnes marketing. La gamification (on parle aussi de Playable Marketing) transforme littéralement les utilisateurs en enquêteurs, les faisant participer concrètement à la recherche de nouveaux indices. 

Les clients sont encouragés à mémoriser les moindres détails, à déchiffrer les énigmes ou encore à  choisir entre plusieurs théories, laquelle est la plus probable. L’organisation d’un jeu concours teaser pour encourager ses clients à deviner quelle est l’annonce que l’entreprise doit leur faire est un autre format efficace pour engager son audience.

3. Tirer parti de plusieurs canaux de distribution

Pour maximiser la portée et l’impact du teasing, il est important d‘exploiter plusieurs canaux de distribution. Cela permet en effet de faire grossir son audience sur toutes ses plateformes de communication, en attirant les utilisateurs d’un canal vers les autres. 

Multiplier les canaux de diffusion permet aussi d’attirer un public plus large. En effet, chaque réseau social ou canal a une audience bien spécifique (plutôt jeune sur TikTok, plus senior sur Facebook ou via email). Mixer ses canaux propriétaires avec des campagnes publicitaires traditionnelles (sur Google par exemple) permettra de toucher de nouveaux prospects qui ne connaissent peut-être pas encore la marque. 

Attention néanmoins à adapter chaque format de teasing à la plateforme à laquelle il est destiné. Le tout en gardant une certaine cohérence et en préservant la charte graphique et éditoriale de la marque.

4. Les erreurs à éviter lorsque l’on créé une campagne de teasing

Créer des campagnes de teaser efficaces peut être délicat, surtout si c’est une première pour la marque. L’enjeu est de trouver le bon équilibre entre des teasers trop énigmatiques (qui risquent de perdre l’intérêt du public) et les annonces trop prévisibles, qui auront le même effet. 

Attention également à ne pas submerger son audience sous les indices ni à faire durer le suspense trop longtemps. 

5. Mesurer le succès de sa campagne de teasing gamifiée et affiner sa stratégie

Mesurer le succès de son teasing est crucial pour affiner son approche et améliorer ses futures campagnes. Cela implique de définir : 

  • des objectifs (d’engagement et de conversion principalement),
  • et des métriques de réussites claires (taux de clics, taux de conversion, taux d’engagement, etc.).

Une fois votre mécanique interactive choisie et votre campagne de teasing lancée, Adictiz vous permet de suivre vos performances à l’aide de nos outils d’analyse. Vous pourrez ainsi optimiser vos futures campagnes sur la base de données précises et d’une compréhension approfondie des attentes de votre audience.

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Ludopédagogie : pourquoi utiliser le jeu interactif dans l’apprentissage

Ludopédagogie : pourquoi utiliser le jeu interactif dans l’apprentissage

« Joue et tu deviens sérieux ». Cette phrase d’Aristote résume à elle seule toute la polyvalence du jeu. En effet, jouer n’est pas uniquement une activité divertissante. C’est aussi un puissant vecteur d’apprentissage et de rétention de nouvelles informations. Cette association de pédagogie et du jeu a un nom : la ludopédagogie.

Elle consiste tout simplement à apporter une dimension ludique à n’importe quelle forme d’apprentissage pour profiter des avantages de la gamification (motivation, mémorisation, dynamisme, mise en pratique).

Si la ludopédagogie peut s’appliquer à tous les apprenants, nous allons nous intéresser ici à son usage en entreprise. Vous trouverez dans cet article des conseils concrets pour  booster l’efficacité de la formation en entreprise.

Ludopédagogie et gamification : associer jeu et apprentissage

Si l’on reprend la définition de Renaud Keymeulen, chercheur en pédagogie nouvelle, la ludopédagogie est une pratique qui consiste à utiliser les mécanismes du jeu dans les apprentissages. Ou, plus précisément, d’employer une méthodologie d’apprentissage basée sur le jeu. 

Pour résumer, la ludopédagogie c’est apprendre en s’amusant et de façon participative.

On imagine très facilement comment ce concept peut être mobilisé dans l’apprentissage des jeunes enfants. Mais elle a aussi toute sa place dans la formation professionnelle en entreprise, et donc dans un contexte plus sérieux. 

Cette technique de gamification en entreprise est ainsi apparue en France depuis plusieurs années. Elle a été introduite par les travaux de chercheurs canadiens prouvant son efficacité et présentant des outils et méthodologies concrètes pour apprendre, informer ou sensibiliser à travers le jeu.

Avec les nouvelles approches managériales plus participatives et horizontales, l’utilisation de jeu interactif entreprise est donc aujourd’hui perçue comme un réel moyen d’engager ses équipes dans une démarche d’apprentissage et de formation.

 

La ludopédagogie pour gamifier sa formation professionnelle

La ludopédagogie comme outil de formation présente de nombreux avantages. La grande majorité de ces derniers découlent du fait que jouer fait appel à des émotions positives. 

Or ces dernières, comme l’ont prouvé plusieurs études en neuroscience, permettent de mieux comprendre des sujets complexes. Mais aussi de retenir plus facilement de nouvelles informations.  

Une étude de la fédération américaine de scientifiques a ainsi révélé plusieurs statistiques sur l’efficacité de la formation par le jeu :

  • Une amélioration de la confiance en soi de 20 % ;
  • Une hausse de la compréhension de connaissances conceptuelles de 11 % ;
  • Une augmentation de la capacité de rétention de l’information de 9 %.

Créer un jeu interactif dans le cadre de modules de formation professionnelle présente donc un réel potentiel de maximiser son impact. Mais ce n’est pas le seul avantage de la ludopédagogie

Booster la motivation et l’engagement de ses équipes 

TexteLe jeu représente un levier motivationnel. Il pousse en effet les participants à se dépasser pour atteindre un objectif concret, et décrocher de potentielles récompenses. Une étude menée en Italie pendant 4 ans a clairement montré que les élèves ayant utilisé des jeux en ligne au cours de leur année scolaire avaient obtenu de meilleurs résultats au test final.

Apprendre par la pratique et les erreurs

La plupart des jeux interactifs pédagogiques, notamment les serious games, s’appuient sur une méthode d’apprentissage qui consiste à essayer et commettre des erreurs. Le participant va émettre une hypothèse et la tester dans le cadre du jeu. Tout l’intérêt est donc de lui donner la liberté de commettre des erreurs pour observer les conséquences qui en découlent. Mais aussi d’adapter sa stratégie en fonction de situations différentes.

Faciliter les interactions entre les apprenants

On sait déjà que l’interactivité a de nombreuses vertus en marketing. Elle est aussi très importante en matière d’apprentissage. Les serious games vont en effet encourager les apprenants à interagir entre eux. Cette approche participative de la formation leur permet de se donner des conseils, d’élaborer ensemble des stratégies plus efficaces pour gagner, etc.

Donner des exemples concrets dans le cadre d’un jeu

L’une des principales raisons pour laquelle un apprenant peut rencontrer des difficultés à assimiler une nouvelle notion est son caractère abstrait. Il est en effet complexe de se représenter mentalement une formule mathématique ou un concept théorique. La gamification en formation permet de donner aux participants des représentations et même des cas d’usage concrets (et animés) de ces notions abstraites. 

Ikea offre un excellent exemple de l’usage de la gamification en ressources humaines et de l’utilisation des jeux dans le recrutement. L’objectif de sa formation gamifiée est de montrer aux nouveaux employés comment intégrer les politiques et aux valeurs fondamentales (simplicité et convivialité) de l’entreprise dans leur travail quotidien.

Non seulement les applications de gamification facilitent la compréhension et la mise en pratique de ces valeurs abstraites. Mais elles peuvent également permettre aux collaborateurs de mieux assimiler les différentes facettes de leur poste.

 

Gamification et ludopédagogie

Nos conseils pour éduquer ses équipes en s’amusant grâce à la gamification au travail

L’apprentissage par le jeu interactif est une pratique accessible à tous. Chaque entreprise peut créer son propre scénario éducatif et il existe de nombreuses plateformes pour mettre en place des formations gamifiées.  

Pour profiter des avantages de ce support, il est néanmoins essentiel de respecter certaines règles du jeu.

Bien choisir son format de ludopédagogie en fonction de son public

Lorsque vous introduisez la gamification en RH avec une activité ludo-éducative, il est important de bien choisir son jeu en fonction des participants. Dans un premier temps, nous conseillons de se tourner vers des jeux simples, auxquels les apprenants sont déjà familiarisés. 

Un trivia ou un quiz sera par exemple un excellent choix, puisque les participants en connaissent déjà les règles. Cela leur permettra de se concentrer sur les objectifs pédagogiques sans perdre de temps sur la mise en place du jeu interactif en lui-même.

Autre point important : le choix de la dotation. Le concept de gamification implique également d’encourager les efforts des participants via un système de récompenses. Ces dernières peuvent être un bon moyen de motiver ses employés, voire de créer un effet d’émulation.

Clairement identifier son objectif pédagogique

La ludopédagogie est un outil qui a besoin d’être contextualisé. Il est donc important de bien formaliser les objectifs et les concepts que vous allez couvrir grâce à votre jeu interactif. Puis de les présenter aux apprenants pour qu’il comprennent bien l’intérêt de ce format, et ne le jugent pas, à tort, trop infantilisant.

Superviser l’expérience interactive du jeu pédagogique

Il est aussi très important que le formateur supervise le jeu.  Ce sera à lui de guider les apprenants, de reformuler certaines règles, etc. Il devra surtout stimuler les participants pour s’assurer que chacun contribue à sa manière.

Faire un débriefing une fois le jeu terminé

Le débriefing est une étape cruciale de la ludopédagogie. Elle permet de mesurer son efficacité et de s’assurer que les apprenants ont bien compris comment cette expérience interactive s’applique à leur travail. Dans certains cas, elle donnera l’opportunité au formateur de recentrer les interprétations des participants sur les objectifs pédagogiques visés.

Conclusion

La ludopédagogie présente de nombreux intérêts pour les entreprises qui souhaitent rendre leur formation professionnelle plus ludique. La gamification permet en effet de replacer l’apprenant au cœur de l’apprentissage. Elle lui offre surtout un cadre pédagogique plus motivant et concret, et des clés pour appliquer ses nouvelles connaissances à son travail.

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4 solutions à la dépréciation des données et fin des cookies tiers

4 solutions à la dépréciation des données et fin des cookies tiers

La manière dont les entreprises collectent des données est en pleine mutation. Les nouvelles réglementations prises par les pouvoirs publics, mais aussi la prise de conscience des citoyens quant à l’utilisation qui est faite de leurs données sont autant de facteurs qui les obligent à changer de stratégie pour collecter et traiter les données clients. C’est dans ce contexte qu’a émergé la notion de dépréciation des données.

Plutôt que d’y voir un obstacle à leur stratégie marketing, les organisations qui tireront leur épingle du jeu sont celles qui en feront une force. Une force de changement pour adapter la manière dont elles opèrent mais aussi et surtout la nature des données (first et zéro party) qu’elles vont collecter.

Qu’est-ce que la dépréciation des données ?

La dépréciation des données est le mouvement qui consiste à restreindre la manière dont les annonceurs peuvent diffuser leur message en ligne et collecter les données de leur audience cible. On parle ici principalement des limites qui sont fixées 

  • par les opérateurs (les navigateurs web ou les systèmes d’exploitation) 
  • ou par les instances publiques (via des lois sur la confidentialité comme le GDPR et l’ePrivacy). 

Mais la dépréciation des données n’est pas uniquement une contrainte extérieure. Elle englobe également le changement de comportement des individus en ligne. Plus conscients de l’importance de protéger leur vie privée, ces derniers sont en effet réticents à partager leurs données ou à utiliser des systèmes informatiques qui ne les protègent pas suffisamment.

Les blocages actuels dans l’utilisation des données

Il n’y a encore que quelques années, la data était accessible de manière presque illimitée. Les entreprises pouvaient donc la collecter sans réelle contrainte et les utiliser sans réel respect pour la vie privée ou la confidentialité des utilisateurs. 

Néanmoins, les choses ont changé. Si ces données existent toujours bel et bien, il y a désormais un certain nombre de freins technologiques et législatifs qui empêchent les entreprises d’y accéder. Leur utilisation est devenue beaucoup plus complexe, voire impossible.

Parmi les principaux blocages à l’utilisation des données telle qu’elle était possible avant ce changement de paradigme, il faut noter :

Les freins imposés par les navigateurs web

Ces derniers ont en effet instauré des limitations quant à la collecte de data afin de garantir la confidentialité de leurs utilisateurs. On pense par exemple à Google, qui a décidé de mettre fin aux cookies tiers pour les remplacer par d’autres outils de ciblage, plus respectueux de la vie privée des internautes.

Les nouvelles lois et réglementations visant à protéger les données des citoyens

En Europe, la référence est le RGPD, qui régule la collecte de données et impose des règles strictes aux entreprises sur le web. Elle impose notamment aux entreprises de constituer un registre de leurs traitements de données. de ne collecter que les données vraiment nécessaires ou encore de respecter les droits des personnes en matière de consultation, de rectification ou de suppression de leurs données personnelles.

Les « walled garden »

On parle ici des limitations qui ont été instaurées par les éditeurs de logiciels eux-mêmes (comme Google, mais aussi Meta, ou encore Amazon). Ces dernières leur permettent de limiter l’accès aux données de leurs utilisateurs par des acteurs tiers.  

Le changement de comportement des internautes

En 2022, 82 % des internautes déclaraient protéger activement leurs données en ligne. Des scandales comme l’affaire Facebook-Cambridge Analytica et des fuites de data spectaculaires (143 millions de clients ont été touchés par un acte de piratage à Equifax) ont rendu les individus plus méfiants. Cela se traduit par une utilisation accrue de logiciels de protection et de bloqueurs de publicité. Considérée comme intrusive, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à faire un burn out publicitaire et donc à vouloir s’en protéger.

Les mesures et solutions pour continuer de faire du marketing pertinent à l’ère de la dépréciation des données

Dans un tel contexte de dépréciation des données, il devient donc crucial pour les entreprises de faire évoluer la manière dont elles collectent et utilisent leurs données clients. 

Pour continuer de faire de la collecte de données tout en étant plus respectueux de son audience cible et des législations sur le sujet, les marques peuvent creuser 4 axes d’optimisation.

1. Évaluer sa stratégie actuelle de collecte de données clients

La première étape consiste tout simplement à faire le point sur sa stratégie actuelle. Quelles sont les données qui sont collectées par l’entreprise, comment sont-elles organisées, utilisées et protégées ?

A ce stade, les acteurs pourront identifier d’éventuelles failles dans leur stratégie actuelle. La dispersion des données en silos peut rendre leur utilisation plus complexe. Mais les intégrations avec des solutions marketing qui ne sont pas aux normes sont aussi une source de préoccupation à régler au plus vite.

Guide recrutement de leads

2. Vérifier la conformité de sa stratégie de collecte de data

Vient ensuite le moment de dresser une check list pour s’assurer que l’entreprise ne commet pas d’impair en matière de data. Cette dernière devra notamment permettre de vérifier que  

  • L’entreprise demande à son audience la permission de collecter et d’utiliser leurs données. 
  • Des informations claires et précises sont disponibles pour les informer de la manière dont la data est stockée et utilisée. 

Pour plus d’informations sur les normes à respecter en matière de confidentialité et protection des données, n’hésitez pas à consulter le RGPD.

3. Passer à la collecte de donnée zéro party et first party

L’une des principales solutions à la dépréciation des données est de passer à la collecte de données first et zéro party. 

Mais avant toute chose, quelle est la différence entre zero party data et first party data ?

  • Les données zéro-party : ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui ont partagé ces informations lors de sondage ou en remplissant le formulaire d’un jeu marketing, par exemple.
  • Les données first-party (ou data comportementale) ont trait au parcours d’un utilisateur sur un site web, par exemple. Il peut s’agir des pages qu’il a visité, des articles ajoutés à son panier, etc.

En collectant ce type de données, les entreprises sont sûres d’avoir de la data consentie et exploitable. Elle a en effet été partagée volontairement par les utilisateurs pour profiter d’offres ciblées, d’une communication personnalisée, etc.

4. Utiliser de nouvelles méthodes de collecte de clean data

Pour collecter de la donnée zéro party, les entreprises vont devoir mettre en place de nouvelles stratégies. Le rapport qu’elles établissent avec leurs utilisateurs sera gagnant-gagnant, puisque ces derniers n’échangeront des informations personnelles qu’en échange d’une valeur réelle ou perçue. 

Parmi les meilleures méthodes de collecte de données zéro party, on retrouve bien sûr le marketing interactif. La gamification des interactions entre la marque et ses clients, via un jeu concours, un format interactif tel qu’une Playable ad ou un programme de fidélité, permettra de faciliter la collecte de données via un sondage ou un formulaire à remplir. 

Associées aux données first party, les données zéro party permettront de mieux comprendre les besoins et attentes des acheteurs et donc de leur offrir une expérience personnalisée, du contenu pertinent et des offres ciblées (avec à la clé, une plus grande rétention des clients et une hausse du taux de conversion).

La stratégie de collecte et d’activation des données de Floa

Floa exemple

Floa Bank a par exemple créé un jeu interactif de type Hidden Object pour renforcer sa visibilité et faire connaître son offre. En complétant son expérience de gamification avec un formulaire, elle a aussi pu se concentrer sur la collecte de données qualifiées (49K au total) qui lui ont ensuite servi à personnaliser ses produits d’assurances.

Vous vous demandez comment collecter de la data zéro-party et contrer la dépréciation des données ? Découvrez nos mécanismes de jeu interactifs et choisissez les animations gamifiées les plus pertinentes pour atteindre vos objectifs.